Contre la répression syndicale dans les lycées français à l’étranger, signez la pétition

visuel de la pétition syndicale en ligne

visuel de la pétition syndicale en ligne

Le parti de gauche dénonce l’attitude répressive et liberticide de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) à l’égard des enseignants dans les lycées Français de l’étranger.

Alors que la loi garantit l’existence d’un dialogue syndical au sein des établissements d’enseignement et permet au personnel de s’exprimer librement pour faire respecter leurs droits, M. Thierry Lesage, professeur des écoles en CE2 au Lycée Français Molière de Rio de Janeiro (Brésil), s’est vu notifier la rupture de son contrat pour avoir assumé le rôle de porte-parole de l’équipe pédagogique sur un désaccord administratif avec la direction.

Résidant à Rio depuis 15 ans, père d’enfants nés au Brésil et marié à une brésilienne, M. Lesage reçoit sa notification le 27 janvier apprenant qu’il a 6 jours pour rentrer en France prendre ses fonctions dans son nouveau poste en région parisienne.

Une mesure inacceptable et d’une rare violence, contre un enseignant, représentant syndical, représentant associatif qui a toujours employé sa plume et son verbe pour dénoncer les injustices et veiller au respect des droits.

Une mesure qui en dit long sur l’incapacité de l’administration à dialoguer, dans un contexte local où le lycée Français de Rio a fait l’objet d’embarrassantes polémiques en 2014 autour de problèmes de gestion et de transparence des comptes (voir le lien vers un article rédigé par M. Lesage lui-même) et dans un contexte mondial où le statut des professeurs résidants, et plus largement le devenir des lycées Français à l’Etranger est mis en péril. Ainsi le lycée Français de Mexico, qui compte 3 500 élèves, vient d’être déconventionné, ce qui a entraîné la hausse des frais de scolarité, la réduction des moyens, la précarisation du statut des enseignants. C’est pourquoi les syndicats SNES-FSU hors de France étaient en grève le 3 février rappelant que 4 autres enseignants du secondaire également résidents ont été récemment touchés par ces procédures abusives de fin de détachement et de contrat. Sans réponse de la part de la direction de l’AEFE, une pétition a été lancée pour poursuivre la mobilisation. Le parti de gauche souscrit à cette mesure et encourage à diffuser la pétition consultable sur ce lien :

https://docs.google.com/forms/d/1egBhdwfl_Qb53v-LtKmLSnj_9IaVvdP6zJhyqB0nGd8/viewform?c=0&w=1&fbzx=-4296781647658505389

Est-ce parce que nous sommes loin de la France que les valeurs de l’école républicaine peuvent être ainsi balayées ?

Pour nous, militants du Parti de Gauche, il est non seulement nécessaire de combattre l’injustice faite à un enseignant, mais aussi d’empêcher à tout prix que ce type de sanction se reproduise. C’est pourquoi nous demandons à la directrice de l’AEFE, d’une part de peser les conséquences de sa décision face à la  mobilisation et de revenir sur sa décision en prononçant un recours gracieux à sa décision de fin de mission anticipée du contrat de M. Lesage et d’autre part de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser les menaces et pressions exercées sur les enseignants, et rétablir un contexte de transparence et de saine communication autour du respect des droits du personnel.

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